Le réseau logistique (VNL) a publié son rapport de situation actuel pour le troisième trimestre 2025. Le rapport met en lumière les développements clés dans le transport de marchandises et souligne les défis auxquels les entreprises devront faire face dans les mois à venir. Les évaluations reposent sur des enquêtes d'experts et, selon le VNL, constituent une orientation pratique pour les décideurs dans le secteur de la logistique.
Au cœur de l'analyse actuelle se trouvent les risques géopolitiques accrus, les rénovations prévues dans le réseau ferroviaire allemand et une pénurie imminente dans le transport aérien de fret. Selon l'estimation du VNL, la planification dans le transport international de marchandises devient de plus en plus difficile.
«La fiabilité est l'épine dorsale des chaînes d'approvisionnement stables - surtout en période d'incertitude», a déclaré Franz Staberhofer, président du VNL. Depuis le début de l'année, l'organisation publie ses évaluations de la situation du transport de marchandises chaque trimestre.
Les prix de l'énergie comme moteur des coûts
Le
VNL identifie la situation politique au Moyen-Orient comme un risque central pour les coûts de transport. En particulier, un possible blocus du détroit d'Hormuz par l'Iran préoccupe le réseau. Environ un cinquième du pétrole commercialisé dans le monde est transporté par cette route. Une intervention dans cette connexion aurait donc des répercussions immédiates sur le prix du pétrole - et donc sur les coûts de tous les modes de transport. D'autres prix de l'énergie, comme l'électricité et le gaz naturel, pourraient également augmenter considérablement en cas d'escalade.
Il en résulterait une augmentation généralisée des coûts de fret. Par conséquent, le VNL appelle les entreprises à préparer leurs structures de coûts et contrats aux hausses possibles de prix à l'avance. Staberhofer a déclaré :
«La résilience ne se crée pas par la réaction, mais par la planification anticipée.»
Réparations ferroviaires ayant un impact sur le transport routier
L'infrastructure en Europe attire également l'attention. Selon le VNL, la fermeture de la ligne Hambourg-Berlin prévue pour
août 2025 aura des conséquences notables pour le transport de marchandises. Les transports en provenance et à destination du port de Hambourg devraient particulièrement s'attendre à des durées de transit plus longues et à éventuels goulets d'étranglement. D'autres travaux suivront dans les années à venir, y compris à partir de 2026 la rénovation générale de la ligne Nuremberg-Passau.
L'association y voit un mandat clair pour les entreprises. Les détournements, goulots d’étranglement en matière de capacité et prolongations des délais de livraison ne concernent pas seulement le transport de marchandises par rail, mais affectent également le taux d’utilisation dans le transport de marchandises par route. Ceux qui ne préparent pas d’alternatives risquent des retards dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
Fret aérien : Moins d'espace de fret à partir de l'automne
Le fret aérien devrait également subir des pressions à partir de l'automne. Avec le passage à l'horaire d'hiver, l'offre de «Belly Cargo» - soit de l'espace de fret en soute dans les avions
de passagers - devrait diminuer. Parallèlement, la demande saisonnière augmentera lors de la période de ventes de Noël. Le VNL prédit donc une augmentation significative des tarifs de fret dans ce segment.
Cette évolution est un autre facteur qui rend la planification proactive indispensable, selon le communiqué. Les entreprises devraient examiner leurs capacités et alternatives également dans ce domaine.
Appel au secteur de la logistique
Dans l'ensemble, les experts du secteur interrogés par le VNL dressent un tableau tendu des mois à venir. La combinaison de risques géopolitiques, de restrictions infrastructurelles et de pénuries saisonnières nécessite une préparation stratégique. L'association appelle les acteurs de la logistique à observer activement les évolutions et à prendre les mesures nécessaires en temps voulu.
Le rapport de situation du VNL est financé par le Ministère fédéral autrichien de l'Innovation, de la Mobilité et de l'Infrastructure (BMIMI) et mis en œuvre dans le cadre du programme de promotion de la logistique par la société de services d'infrastructure ferroviaire