La suppression prévue de 5 000 emplois dans la division marchandises de la Deutsche Bahn touchera particulièrement la Saxe, la Saxe-Anhalt et la Thuringe. C’est ce que rapportent la «Sächsische Zeitung» et la «Leipziger Volkszeitung» après la visite de la présidente du directoire de DB Cargo, Sigrid Nikutta, à la gare de fret de Dresde-Friedrichstadt. Aucun détail n’a été mentionné, comme l’a rapporté l’agence de presse dpa le 24 février.
Avec le syndicat des conducteurs de
locomotives GDL – contrairement au syndicat concurrent des cheminots EVG – aucune sécurité de l’emploi n’a été convenue, a déclaré Katharina Blaumann, directrice du site de l’entreprise à Halle, le plus grand site de DB Cargo en Allemagne avec 1 000 employés. Le transport individuel de wagons doit globalement être réduit de 1 000 postes – combien dans sa région reste ouvert et dépend du volume de fret.
GDL se dégage de toute responsabilité
Le chef
de GDL, Mario Reiß, ne voulait pas endosser la responsabilité et a qualifié la protection contre le licenciement de «déguisement pour un management impuissant». Celui qui est en trop aujourd'hui à Halle doit se rendre à Duisburg sans rechigner demain. Si l’employé refuse, il y a quand même le licenciement. «Un tel contrat de délocalisation n’a jamais été accepté par le GDL lors des vagues successives de suppression», a souligné Reiß.
DB Cargo veut mettre en
œuvre un vaste programme de restructuration
«Nous mettons actuellement en œuvre un vaste programme de restructuration», a déclaré Nikutta. Pour sa réhabilitation, DB Cargo s’est dotée d’une structure de taille moyenne et s’oriente vers les secteurs de ses clients comme l’acier, l’automobile, la chimie, les matériaux de construction. En outre, le portefeuille sera rationalisé. «Nous nous interrogeons sur les trafics qui sont rentables à long terme et ajustons le personnel en conséquence», a souligné la présidente
