Au Bundestag allemand, le ministre fédéral des Transports, Patrick Schnieder, a présenté le projet de loi de finances pour l'année 2025. Dans son discours, il a souligné l'importance des mesures infrastructurelles efficaces, notamment pour la route et le transport de marchandises.
Pour réaliser à l'avenir des projets d'infrastructure en Allemagne beaucoup plus rapidement qu'auparavant, le ministre souhaite s'appuyer sur des technologies modernes et des procédures simplifiées. Le ministre l'a illustré par l'exemple d'un pont à Oberhausen-Sterkrade.
L'ouvrage de l'A516 doit être rénové pour des raisons de sécurité. Selon le ministre, la nouvelle construction sera réalisée beaucoup plus rapidement que d'habitude grâce à des méthodes innovantes. Au lieu d'une durée de construction de 24 mois, la réalisation devrait être réduite de 17 mois. Des éléments préfabriqués en béton à haute résistance, produits à l'avance et assemblés sur place, doivent accélérer la mise en œuvre. Schnieder a annoncé :
« De nouvelles procédures
rapides raccourciront considérablement le temps de construction. »
Il a cité le projet comme modèle pour les futurs chantiers.
Le discours a également mis l'accent sur les investissements dans les transports prévus. Pour la période législative en cours jusqu'en 2028, le gouvernement fédéral prévoit des dépenses de 166 milliards d'euros. Plus de 100 milliards d'euros sont prévus pour le rail, 52 milliards d'euros pour les routes nationales et huit milliards d'euros pour les voies navigables. Selon Schnieder, cela représente une augmentation des investissements de plus de 60 % par rapport aux années 2020 à 2024.
Pour le financement, des fonds provenant de diverses sources budgétaires doivent être utilisés. Outre le chapitre 12 relatif aux transports, des fonds sont également prévus provenant du fonds spécial « Infrastructure et neutralité climatique », du fonds pour le climat et la transformation ainsi que des crédits dans le budget de la défense (chapitre 14), qui
sont gérés par le budget des transports.
Trois axes prioritaires sont fixés dans le fonds spécial : la rénovation du réseau ferroviaire existant, la numérisation du rail et des fonds supplémentaires pour les routes, en particulier pour la rénovation des ponts. À cet effet, le gouvernement fédéral mettra à disposition 12,5 milliards d'euros au cours des cinq prochaines années.
Le ministre a précisé que le besoin de renouvellement des ponts est considérable. Dans le réseau principal des autoroutes, environ 4 000 ouvrages partiels doivent être rénovés ou remplacés. La surface totale correspond à environ 450 terrains de football. Environ un tiers de cette surface, soit 156 terrains de football, a déjà été modernisé.
Schnieder a également exigé des procédures de planification et d'autorisation plus rapides.
« Si, par exemple, nous démolissons aujourd'hui un pont et en construisons un nouveau au même endroit, une simple procédure d'autorisation doit suffire, quelle que soit
l'ampleur de la reconstruction », a-t-il déclaré.
L'objectif est de délivrer les autorisations plus rapidement et de réduire la bureaucratie inutile. Le gouvernement fédéral travaille actuellement sur des points clés à cet égard, notamment un droit procédural unique et l'ancrage légal de l'intérêt public prépondérant pour les projets d'infrastructure.
Il a souligné que la priorité de la conservation sur la nouvelle construction doit continuer à s'appliquer. Dans le même temps, il a plaidé pour ne pas exclure non plus les nouvelles constructions de routes et de voies ferrées. L'objectif est un équilibre entre les deux types de mesures. La planification de la sécurité pour le secteur de la construction est nécessaire pour augmenter les capacités à long terme.
Schnieder a conclu ses propos par un appel à mettre en œuvre de manière conséquente les processus lancés.
« Maintenant, il s'agit de construire au lieu de freiner, des pelleteuses au lieu de